Hier, j'ai fait un peu de repérage de romans et BD et je suis tombée sur ceux-là! Un peu de lecture un peu plus mature ne me ferait pas de mal! hihi
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La boutique de la seconde chance, Michael Zadoorian
Richard dit Chiffo (ou Chiffonnier est un passionné de vieilleries, un chasseur de bonnes affaires qui écume les vide-greniers, les ventes de succession et les marchés aux puces. Un service de verres de guinguette, un caniche cache-pot, une chemise de bowling rétro, il n'en faut pas plus pour illuminer sa journée. Pour ce solitaire, chiner est un art de vivre, mieux, un état d'esprit. Il revend ensuite ses trouvailles dans sa petite boutique de Détroit, au grand dam de sa mère et de sa soeur qui désespèrent de le voir mûrir. Une vie somme toute assez bien réglée, jusqu'au jour où tout bascule. Sa mère meurt, laissant derrière elle une maison pleine de souvenirs et de photos, qui vont remettre en cause bon nombre de certitudes sur la vie de ses parents. Dans le même temps, une déesse de la fripe pousse la porte de sa boutique. Visiblement elle cherche bien plus qu'une occasion...
Comme Le Cherche-bonheur. La boutique de la seconde chance est un roman tendre et lumineux qui dévoile les grands sentiments des petites gens avec pudeur et sensibilité.
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Lointain souvenir de la peau, Russell Banks
A l'instar de ses pareils, hommes de tous âges et de toutes conditions que leur addiction au sexe a conduits devant les tribunaux puis relégués loin des "zones sensibles", le Kid,vingt et un ans, bracelet électronique à la cheville, a pour quartier général le viaduc Claybourne qui relie le centre-ville de Calusa, Floride, à son luxueux front de mer. Depuis toujours livré à lui-même, n'ayant pour ami qu'un iguane offert par une mère passablement nymphomane, le Kid s'est enivré de sexe virtuel jusqu'au jour où sa naïveté l'a jeté dans un des pièges où la police épingle les putatifs délinquants sexuels.
Stigmatisé par une société devenue, jusqu'à l'hystérie, adepte du "surveiller et punir", ce jeune homme en rupture suscite l'intérêt d'un certain "Professeur", universitaire à la curiosité dévorante, sociologue atypique qui, dans le cadre de ses travaux sur les sans-abri en tous genres, approche le Kid pour s'instruire de son cas et, peu à peu, semble le prendre sous son aile. Mais il apparaît bientôt que le génial Professeur pourrait être un fabuleux menteur, et un expert en identités multiples;
Par cette fiction magistrale, Russell Banks met en scène l'enfer de la "déviance" et le supplice de l'exclusion. Il exhausse à la dimension d'un récit aussi mythique que compassionnel l'aveuglement de nos sociétés saturées d'images et qui semblent avoir fait le choix – comme pour mieux s'oublier – de faire disparaître, jusqu'à la pathologie, leur corps collectif dans le rayonnement des écrans de la nuit sexuelle.
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Henderson's boys, T1: L'évasion, Robert Muchamore
Eté 1940. L'armée d'Hitler fond sur Paris, mettant des millions de civils sur les routes. Au milieu de ce chaos, l'espion britannique Charles Henderson cherche désespérément à retrouver deux jeunes Anglais traqués par les nazis. Sa seule chance d'y parvenir : accepter l'aide de Marc, 12 ans, un gamin débrouillard qui s'est enfui de son orphelinat. Les services de renseignement britanniques comprennent peu à peu que ces enfants constituent des alliés insoupçonnables.
Une découverte qui pourrait bien changer le cours de la guerre...
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La fille du professeur, Guibert et Sfar
Trente siècles les séparent et pourtant... ils s'aiment ! Comment demander la main de Miss Liliane, la fille du professeur Bowell, quand on est perdu dans le Londres embrumé de la fin du XIXe siècle et momifié depuis trois mille ans ? Impossible, n'est-il pas ? Et pourtant, Imhotep IV, prince d'Égypte, amoureux follement emballé, est prêt à tout pour fuir avec sa bien-aimée les quais mal famés de la Tamise et rejoindre les rives ensoleillées de son Nil natal. Malheureusement, lorsque le destin et Sa Gracieuse Majesté s'en mêlent, tout s'emmêle, se complique et s'embrouille à tel point qu'on finirait par regretter le calme feutré d'un sarcophage bien capitonné.
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Combien?, Douglas Kennedy
Noël 1990. Douglas Kennedy, alors écrivain fauché de 35 ans londonien d’adoption, est de retour à New York. La raison de ce pèlerinage : l’écriture d’un livre de voyage sur l’argent et les marchés financiers. N’y connaissant rien aux actions et aux investissements, notre auteur se lance dans une quête épique, à la poursuite du Dieu argent et de tous ses disciples… .
Et Kennedy de nous entraîner à New York, dans le Wall Street des yuppies, ex-gloires des années 80 ; dans la bourse de Casablanca, vaste analogie du souk ; dans les salles de marché futuristes et surréalistes de Sydney ; à Singapour, ville-pays toute entière vouée au culte de la toute-puissance de l’argent et de la consommation ; à Budapest, en pleine transition du communisme à l’économie de marché ; et Londres, la nouvelle Jérusalem.
Une galerie de personnages riches, autant de visages, de masques et d’interprétations de l’argent. Une passionnante comédie humaine qui garde tout son sens aujourd’hui, à une époque où l’argent, même décrié, fascine plus que jamais, en restant le point de référence qui fait tourner le monde. En avoir ou pas, telle est la question…